
Zineb el Rhazoui dans la série « mon corps ne m’appartient pas, il appartient au monde blanc »
Publié le 26 novembre 2019.
Dans la série : « Mon corps ne m’appartient pas, il appartient au monde blanc », vous remarquerez que le non port ostentatoire du voile ne suffit pas à distinguer la femme indigène libérée de celle qui est soumise. Jusqu’à quelle point est-elle libérée hein ? Le doute s’insinue dans le coeur d’Elisabeth. Et Zineb lit dans le regard d’Elisabeth qu’elle risque de perdre sa confiance, et ça lui fait un gros pincement au coeur. Zineb comprend – sans qu’Elisabeth n’ait à le formuler car ce serait un peu vulgaire – qu’elle se doit de creuser la distance. Pour ce faire, exhiber ses jambes à mi cuisses est un moyen comme un autre. Et voilà Elisabeth tellement rassurée.
Nous ne verrons ni les jambes, ni le décolleté d’Elisabeth. Ca se fait pas chez les « intellectuels » de la haute. Oui, parce que son corps enveloppé dans un costume sombre et pudique n’appartient ni à la république ni à walou. Il n’appartient qu’à sa classe. Celui de Zineb qui n’appartient plus à sa race, appartient désormais à la race et à la classe d’Elisabeth.
Elisabeth : One POINT.

